Comment j'ai décroché le bac

Le 6 juillet, je suis arrivée devant le panneau d'affichage avec tout de même un petit sentiment d'appréhension. C'est lorsque j'ai vu mon nom que j'ai été finalement soulagée et je dois dire que mon 12 en philo m'a vraiment, mais alors vraiment sauvé ! Je vais vous avouer que mon programme de révision avait été bien suivi et que j'avais passé toutes mes aprés-midis de la semaine précédent l'examen à avoir les yeux rivés sur mes cours. Je dois dire que ça m'a bien aidé au final, et même le fait d'avoir été consciencieuse dans mon travail toute l'année a contribué à ma réussite. Le bac n'est tout de même pas très difficile à avoir (le L en particulier) et je vais vous expliquer pourquoi, de mon point de vue.

D'abord, le travail personnel (devoirs+recherches personnelles) est très efficace pour l'approfondissement du cours, et les méthodes qu'on aura vues en classe constituent un véritable entraînement auquel on peut se prêter quand on est à la maison.

Ensuite, il faut savoir que l'écoute attentive à chaque cours permet d'enregistrer beaucoup d'informations, notamment les détails et les choses les plus importantes qu'il faut connaître.

D'autre part, mon aide la plus précieuse a été de faire des fiches où je réecrivais l'essentiel de mon cours de philo. Je ne l'ai pas fait en histoire-géo parce que j'ai eu la chance d'avoir un super prof qui me faisait des cours clairs et détaillés (prise de note bien entendu) mais je le conseille à tous ceux qui ont une mémoire de poisson rouge surtout lorsqu'il s'agit de retenir des dates. On dit souvent que faire des fiches en philo est inutile, d'autant plus que la plupart du temps, le sujet n'a rien à voir avec tout ce qu'on a pu étudié, mais c'est faux parce que je sais, par exemple, que si je n'avais pas fait de fiches et que si je n'avais pas appris l'essentiel de mon cours, je n'aurais pas eu cette note tout simplement parce que 90% de ce que j'ai noté dans mon brouillon, c'étaient des éléments du cours. Ceux-ci m'ont permis de développer mon analyse et de partir sur de nouvelles idées; par exemple, à la question que j'ai choisie "Que gagne-t-on en travaillant ?", je suis partie du travail en lui-même et j'ai enchaîné sur l'aliénation qu'il peut produire et les effets néfastes qui en découlent sur l'être humain au sein de la société.

En bref, connaître son cours et  faire des recherches tout au long de l'année, ça paye pour le résultat final. En histoire-géo, il est important de ne pas choisir l'ensemble doc parce que les profs ont dit de le faire, mais de le choisir que si vraiment on est bien calé sur le sujet et qu'on a beaucoup d'informations à ce propos; si la composition inspire mieux, il ne faut pas hésiter à la prendrecar elle est souvent favorisée . Bien évidemment, si on a peur de faire un hors-sujet, il ne faut pas se risquer. Exemple: cette année, l'ensemble doc histoire était vraiment très difficile, ça portait sur l'actualité et il y en a beaucoup qui l'ont pris parce qu'ils avaient tous cette habitude (en bac blanc, contrôle...) et du coup, beaucoup l'ont raté alors que peut-être que s'ils avaient tenté la compo, ils auraient sûrement eu une meilleure note. Je dis donc qu'il ne faut pas opter pour ce que les profs nous conseillent (tant en philo qu'en histoire-géo) mais opter pour ce dont on se sent vraiment capable; c'est pour cela que je me suis lancée dans la compo alors même que je n'en avais jamais fait pendant l'année.

Surtout, il faut être confiant et optimiste. Les pronostics ne valent RIEN du tout (j'en ai fait l'expérience, en histoire-géo, en philo, ils étaient faux et archi-faux). Je pense que si on est un élève sérieux et attentif, même si on a des difficultés, on peut arriver à avoir la moyenne. En revanche, il y a toujours malheureusement des catastrophes qui ne peuvent être évitées (un sujet qu'on a pas révisé, ça arrive, ou un contresens énorme...) mais on peut toujours espérer se rattraper aux oraux (généralement, tout se passe très bien).

Là-dessus, bon courage aux futurs Terminales !