Portrait

Pour apprendre à me connaître, pour vous faire une idée de qui est derrière son écran à pianoter sur son clavier ces petits morceaux de phrases, imbriqués par mes neurones, qui travaillent en silence.

Dotée d'un fort caractère mais aussi d'une sensibilité accrue, j'ai toujours voulu viser le perfectionnisme. Mes premières expériences dans la vie, qu'elles soient professionnelles ou personnelles, m'ont appris que l'effort, le courage, la persévérance, l'imagination et la patience sont indispensables si l'on veut mûrir, évoluer et faire le plein de sagesse. Notamment lorsqu'il s'agit d'élaborer une histoire.

Quand j'étais petite, j'écrivais des phrases que j'illustrais ensuite avec des dessins. Puis vers mes 12 ans, j'ai écrit sur des cahiers scolaires des histoires de science-fiction, incroyablement comiques - avec beaucoup de fautes d'orthographe ! - qui racontaient les aventures de héros à bord de leur vaisseau spatial.

A 18 ans, je finissais un premier roman pour adolescent, "Le Déménagement", de 209 pages, que j'ai jugé bon de garder à l'abri sur mon ordinateur, une première histoire avec un meurtre, lequel est résolu par une lycéenne, qui découvre l'amitié et l'amour dans une nouvelle ville. 

De nombreux essais non concluants ensuite (ne dépassant pas 25 pages), jusqu'à...l'écriture de "Parfait Composé", commencé en 2021 et terminé en 2023.

Etre auteur, un projet enfin réalisé qui me tenait à coeur. Au fond de moi, je suis convaincue que ma voie est celle de la création, et surtout celle d'histoires.

Ecrire, pour faire naître des émotions. Et aussi pour s'amuser et rire, c'est bon pour la santé !

Aurélia, c'est moi. Un brin de folie, de tendresse, de sérieux et d'humour; parfois enfant et parfois adulte, assurée, inspirée, prête à tout - enfin presque...

 

D'où vient l'idée de WORLDEYES ?

Je suis ouverte à la diversité des cultures, aux traditions, aux connaissances, au monde et à l'enrichissement qu'ils apportent...

Quand j'écris, j'ai besoin d'observer mon environnement et je suis perpétuellement en quête de nouvelles sensations et perceptions, de nouveaux bruits, pour améliorer mon inspiration et augmenter ma créativité. Très connectée aux deux mondes, le réel et le virtuel, je suis à l'affût de la moindre information. Je mémorise et prends en note tout ce qui est utile. Je savoure ce qui me fait rire, je ferme les yeux sur ce qui peut nuire mon mental. Curieuse dans l'âme, j'aime dénicher les moindres détails et relayer les informations. Quand je veux écrire un article, je vais chercher les ingrédients sur le web, j'ajoute mon inspiration et une pointe de jugement, je mixe le tout avec mon clavier et j'obtiens un résultat qui me satisfait suffisamment pour que ce soit publié instantanément. Quand j'écris mes histoires, je puise dans mon imagination profonde : le genre de marionnettes dont je veux tirer les ficelles et qui seront mes héros; le type d'environnement qui correspond à celui dans lequel je souhaiterais évoluer; le genre de situations qui me permettent de m'affirmer moi-même, de réfléchir à comment je pourrais m'en sortir si c'était moi qui les vivait. Enfin, je ne suis que rarement attirée par les happy end. En réalité, je déteste les "on se marie, on a beaucoup d'enfants et on est riche avec une belle maison". J'aimerais plutôt transmettre à mes lecteurs des fins comme il en arrive parfois dans la réalité, ce que les films font très rarement. Des fins pas heureuses, vraisemblables ou non.

Telles que : "Lorsque sa tête émergea des couvertures, il faisait déjà jour. Après une nuit de folie, elle l'aimait encore et davantage. Elle réfléchit comment elle allait lui annoncer qu'elle portait un petit morceau de bonheur dans son bidon rond depuis deux semaines. Elle avait attendu plusieurs jours pour le lui annoncer aujourd'hui, de manière solennelle et romantique, et enfin, c'était le moment...parfait. Elle tourna la tête et contempla son visage endormi. A sa grande surprise, celui-ci était pâle et silencieux, comme un ange qui dort au paradis. Quelque chose n'allait pas. Elle se mit à califourchon sur lui et saisit rapidement ses épaules pour les secouer. Elle allait prendre conscience quinze secondes après qu'il était parti, emporté dans un monde inconnu, vaste et trouble". FIN.

 

"Comme disait Jeanne D'arc en grimpant au bûcher : l'essentiel, c'est d'être cru"

- Frédéric Dard